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BELGIQUE: BONNE PRATIQUE EN MATIÈRE VERTE

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Source: Singkham sur Pexels

Dans l’Union Européenne et dans le monde, la politique verte prend de plus en plus d’importance, faisant de la protection de l’environnement un principe fondamental de la politique et de l’économie des États membres.

Consciente des problèmes liés au réchauffement climatique, l’économie verte est une priorité à la fois environnementale et économique pour la Belgique.

Le soutien politique et financier important apporté au travail du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’environnement) pour accélérer la transition vers des économies durables et économes en ressources témoigne de l’engagement important du pays dans ce domaine.

La Belgique est en effet l’un des dix premiers contributeurs mondiaux au Fonds pour l’environnement depuis 1973 et l’un des rares États membres à prendre des engagements pluriannuels pour le financement de base du PNUE.

La Belgique recevra près de 3 milliards d’euros sur la période 2021-2027 pour accélérer sa transition verte et numérique et soutenir le développement d’une économie compétitive, innovante et inclusive.

Ces fonds sont utilisés dans le pays pour aider les entreprises à supporter les coûts liés à leur transition verte.

L’économie circulaire est l’un des moyens les plus efficaces dont dispose la Belgique pour construire une société plus durable. Celle-ci est en effet un modèle de production et de consommation qui prévoit le partage, le prêt, la réutilisation, la réparation, le reconditionnement et le recyclage des matériaux et produits existants aussi longtemps que possible.

Cela prolonge le cycle de vie des produits et réduit considérablement la production de déchets. En effet, lorsque le produit a cessé de fonctionner, les matériaux qui le composent sont réintroduits, dans la mesure du possible, dans le cycle économique. Ils peuvent ainsi être réutilisés en continu tout au long du cycle de production et générer de la valeur ajoutée.

Le gouvernement fédéral et les trois régions autonomes (Bruxelles-Capitale, Wallonie et Flandre) sont tous alignés sur cet effort.

POLITIQUES VERTES NATIONALES ET RÉGIONALES

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Source: CQF-Avocat sur Pexels

La législation belge en matière d’environnement se fonde principalement sur le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) et sur des directives et règlements d’application. Il en va de même pour les statuts des trois régions, qui sont presque exclusivement compétentes en matière d’environnement. L’autorité fédérale reste toutefois compétente dans certains domaines.

Bien entendu, les régions et le gouvernement fédéral collaborent étroitement en matière de politique énergétique et climatique et coordonnent leurs efforts à travers différents forums, notamment:

– le comité de coordination des politiques internationales de l’environnement (Coördinatiecomité Internationaal Milieubeleid/comité de coordination des politiques internationales de l’environnement),

– la Commission nationale du climat (Nationale Klimaatcommissie/Commission nationale du climat), organe central de coordination de la politique climatique nationale, responsable de l’élaboration et du suivi du plan national en matière d’énergie et de climat.

LA JEUNESSE EUROPÉENNE EN TANT QU’ACTEURS DES POLITIQUES VERTES

Comme nous l’avons vu, pour la Belgique, la question de l’environnement sous-tend la politique et l’économie du pays, il est donc essentiel que les jeunes adoptent également une mentalité verte pour faire avancer la transition en cours.

Les organisations et associations qui se consacrent à cette question jouent un rôle important.

On peut citer à titre d’exemple la Fondation des générations futures, fondée en 1998 et consacrée depuis lors à la transition de la société vers le développement durable.

La fondation repose sur trois piliers fondamentaux:

– Penser, ou la promotion de l’éducation et de la pensée écologiques;

– Agir, ou promouvoir l’esprit d’entreprise et l’innovation dans le secteur;

– Investir, ou promouvoir et soutenir des projets durables dans différents domaines, tels que l’environnement, l’alimentation, le commerce équitable, l’énergie et la construction.

Le but de la Fondation est donc d’éduquer les jeunes sur les enjeux de la protection de l’environnement, des politiques et de l’économie écologiques, de promouvoir et d’appuyer les projets des jeunes dans ce domaine, puis de former un groupe de jeunes entrepreneurs écologiques qui poursuivront les efforts actuels du pays vers une économie durable.

Pour contribuer à un monde durable en stimulant l’entrepreneuriat, la Fondation accueille le Seed Equity & Sustainable Entrepreneurship Fund (SE’nSE Fund), un soutien aux startups ayant un fort impact environnemental positif.

La Fondation Future Generations et son fonds ne sont qu’un exemple des meilleures pratiques en vigueur en Belgique pour promouvoir une politique et une économie vertes et durables qui permettront au pays d’atteindre les objectifs environnementaux européens et mondiaux.

Seedling growing in hands

Source: Noah Buscher on Unsplash

Il y a aussi des initiatives lancées par les jeunes eux-mêmes au niveau européen, il y a plusieurs organisations et réseaux qui opèrent:

  • Jeunesse et Environnement Europe (YEE), fondé en 1983 et à ce jour le plus grand réseau d’organisations de jeunes verts, avec 42 organisations de 25 pays. L’IEEE organise et soutient des projets et des campagnes visant à accroître la connaissance, la compréhension et l’appréciation de l’environnement et la sensibilisation des jeunes aux questions climatiques en Europe;
  • Generation Climate Europe (GCE) est la plus grande coalition de jeunes pour le climat, avec 381 organisations de 46 pays. Il a pour but de faciliter la coordination et la collaboration entre les organisations membres, de donner aux jeunes les moyens de participer aux processus décisionnels de l’Union européenne sur les questions liées au climat, à l’environnement et à la durabilité, et de promouvoir une action plus vigoureuse de l’Union européenne en matière d’environnement et de climat;
  • la formation des activistes verts européens (EGAT), créée en 2015 dans le but d’éduquer les jeunes et les écologistes aux politiques européennes et à la citoyenneté active afin qu’ils puissent promouvoir les valeurs et les politiques vertes;
  • Fédération des Jeunes Verts d’Europe, l’organisation faîtière du continent pour les organisations de jeunes verts;
  • European Youth Energy Network (EYEN), dont la mission est de placer les jeunes au cœur de la transition énergétique de l’Europe en renforçant les organisations de jeunes vertes et en les mettant en relation avec les acteurs clés du domaine.

On peut donc dire que les jeunes d’Europe et de Belgique sont particulièrement actifs et soutenus dans la création d’organisations et d’activités qui favorisent et stimulent le développement politique, économique et social écologique.

https://ec.europa.eu/european-social-fund-plus/en/news/belgium-partnership-agreement-2021-2027

https://www.unep.org/news-and-stories/story/belgium-its-way-towards-circular-economy

https://www.futuregenerations.be/en

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